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Le déclin de scolarité en Banlieue

   “L’éducation est une arme puissante pour faire évoluer les mentalités et transcender les différences” nous disait Nelson Mandela, malheureusement, l’éducation française est celle qui fait le plus de différence entre ses établissements scolaires. Plusieurs études ont démontré les inégalités de moyens entre plusieurs institutions, et plus particulièrement un abandon scolaire dans les banlieues. Des disparités scolaires soulignant l’incapacité de l’éducation nationale à développer des moyens de ressources humaines et budgétaires égalitaires. Un constat social qui entraîne petit à petit une ségrégation scolaire pour ses étudiants. 

 

Une qualité d’éducation revue à la baisse économique .

 

   Les établissements basés dans des territoires amassant des difficultés socio-économiques, leurs moyens d’éducation mis en place sont revue à la baisse pour ne porter que moindre coût. Ceci engendrant une qualité d’éducation moins qualitative de par des ressources humaines moins qualifiées et des établissements laissés pour compte. 

  Une étude du Conseil national d’évaluation de politiques scolaires nous démontre cette inégalité par plusieurs statistiques. Tout d’abord par la qualité des professeurs enseignants en banlieue pointant du doigt leurs jeune qualification et instabilité; seulement 16,8% des professeurs de banlieue sont dans leur établissement depuis au moins 8 ans, à contrario de 28% pour les professeurs en territoire central et aisé. Et une part d’enseignants agrégés très faible en banlieue car elle ne comptabilise que 7,4%, contre 17% dans les territoires plus favorisés. 

   Mais la question des locaux se pose aussi comme acteur de cette baisse qualitative de l’éducation. La difficulté à mobiliser les moyens nécessaires à la maintenance de locaux descends est un vrai challenge pour les autorités territoriales. Des moyens financiers devraient être engagés dans le cadre de rénovation urbaine pour permettre aux communes d’adapter au mieux leurs établissements scolaires, leurs infrastructures éducatives et ainsi que leurs d’équipements scolaires. 79% des communes ont entrepris de rénover leur patrimoine scolaire dans certains quartiers, mais la plupart ne se situant que dans des localisations favorisées. 

   Cet ensemble de réduction des qualités d’éducation entraîne avec elle, une baisse des résultats scolaires pour les étudiants en banlieue ; “Sur 100 établissements qui ont les taux de réussite les plus faibles au brevet, 95 établissements sont situés dans les territoires défavorisés”.

 

Le déploiement inconscient de la ségrégation scolaire.

 

    Le Cnesco nous confirme que cette inégalité des moyens d’éducation mis en place par le gouvernement et les communes entraîne une forte incidence sur les résultats scolaires des élèves de banlieue. Lors des résultats à l’examen final du brevet des collèges; la différence entre les différents territoires est grossière; 23,4% de réussite dans les territoires en difficultés socio-économiques contre 55,8% dans les territoires favorisés. 

   La sociologue Van Zanten appuie aussi cette théorie en remettant en question le modèle de l’école et du collège unique qui offrirai à tous les mêmes chances de réussite. Pour elle, la réponse est sans appel: les établissements ont leur part de responsabilité dans le processus de ségrégation. Après une minutieuse analyse des processus mis en œuvre par les différents acteurs du système, elle démontre qu’une ségrégation croissante est en train de s’installer entre les écoles de banlieue et les écoles citadines. 

   Le nombre de déterminants qui ont un réel impact sur cette ségrégation est croissant tels que le faible pouvoir de régulation des politiques locales, la concurrence entre les établissements, l’adaptation des enseignants, l’absence de coordination entre professionnels et l’éducation, les dynamiques d’apprentissages et de socialisation, l’absence de la réflexion et d’une action politique éducative globale. 

   Mais la situation des établissements de banlieue fut toujours un réel problème pour le système scolaire français. La massification a permis l’ accès à l’enseignement secondaire aux jeunes minorités, qu’ils soient français ou immigrés, autrefois exclus. Pourtant leur scolarité se déroule encore aujourd’hui dans des contextes d’enseignement qui ne favorisent ni l’égalisation de leurs chances scolaires, ni leur intégration dans la société globale. 

   Malheureusement, après plusieurs retours d’analystes de l’éducation, ils déterminent la France comme l’un des pays de l’OCDE où la destinée scolaire est la plus corrélée à l’origine sociale. 

 

Une solution qui contre ce déclin : le soutien scolaire.

 

   Le soutien scolaire est une méthode imparable pour contrer ce déficit qualitatif dans l’éducation. Effectivement, les cours de soutien restent une solution des plus qualitative afin de pallier aux difficultés scolaires, aux incompréhensions ou bien tout simplement vouloir se perfectionner. Et il existe plusieurs sortes de soutien scolaire plus ou moins onéreuse ou qualitative tels que les professeurs particuliers à domicile, les cours collectif, les cours en ligne, les stages intensifs et l’accompagnement scolaire par l’éducation nationale. Un panel de solutions élargit par les plusieurs plateformes et associations qui se sont penchés sur le problème de l’éducation dans nos banlieues. 

   Dans notre prochain article nous aborderons plus en profondeur chaque types de soutien scolaire. 

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